Silence, on souffre !

Des tensions, de la pression, une souffrance grandissante qui s'exprime ou qui reste silencieuse : partout dans la rédaction et de façon plus aiguë sur les plateaux d'édition, l'exaspération gagne face aux nouvelles organisations du travail. Elles se traduisent par des charges de travail supplémentaires et pérennes, des dépassements horaires structurels, une perte de sens et jusqu'au sentiment quotidien de ne plus pouvoir accomplir son métier de journaliste.

Malgré les dénégations de la direction et de la rédaction en chef, passée la nécessaire période d'adaptation au nouvel outil, les difficultés s'installent, mettant en danger la santé des personnes, et aucune solution n'est apportée.

Face à cet état des lieux inquiétant, la méthode Coué ne suffit pas. Le SNJ demande que des solutions concrètes et à la hauteur de l'urgence de la situation soient apportées dans les meilleurs délais et, en tout cas, lors de la réunion programmée le 24 octobre entre la direction et les organisations syndicales.

Il n'est pas possible d'envisager, déjà, une évolution à marche forcée vers un nouveau journal sans avoir résolu les problèmes flagrants qui se posent aujourd'hui.

Le SNJ invite les journalistes qui ne l'ont pas déjà fait à relever leurs dépassements horaires et autres problèmes rencontrés au travail et à les transmettre à ses représentants.